La 24^e édition du Gamelle Trophy retourne en terre d’accueil, au fond des Ardennes !

Une édtion mémorable à laquelle plus de 2.000 se sont inscrits. Ils partent des confins de la Belgique et remplissent des cars par dizaines pour s’en aller outre-Atlantique. Le départ aux aurores et la longue route qui se trace enthousiasme d’emblée les nombreuses patrouilles prêtes à relever le défi du rêve américain.

Elles sont droppées dans les 8 camps de zone disséminés sur le territoire du camp. De Chicago à Springfield, les patrouilles se mettent alors en quête de récolter un maximum de fonds pour pouvoir financer leur projet. En effet, chaque patrouille se devait de préparer un projet à développer au coeur de l’Amérique, qu’il s’agisse de sauver les forêts ou de soutenir la cause anti-gun. Tout au long du week-end, les scouts rencontreront des investisseurs (les animateurs) desquels ils recevront des fonds pour faire grandir leur projet. Le passeport est validé et cacheté, les scouts peuvent entreprendre leurs démarches et démarrer la course.

Pour faire grandir leur société, outre les financements qu’ils reçoivent des investisseurs rencontrés, les scouts parcourent et traversent différentes villes (les balises) ayant chacune leur spécificité, leur code. Ils doivent en rallier un maximum afin d’étendre leur zone d’exploitation et d’influence. Seuls les plus awares d’entre-eux ont réussi à trouver les fameuses villes-fantômes.

La journée avance et certains événements marquants commencent à se produire…

Au pays du paparazzi, le buzz est roi ! Chaque patrouille collectionne des informations sur des personnages, des actions, des lieux ou des objets. Elles peuvent alors déposer dans les grandes rédactions du pays des buzz aussi croustillants les uns que les autres. Notons à ce propos que le Springfield Woodscout Post a été de loin la rédaction la plus prolifique, malgré la teinte jaune de ses habitants.

Les scouts ont parcouru le chemin, ils ont tenu la distance. Voilà que la nuit sombre s’abat sur le pays. Les plus téméraires d’entre-eux ont défendu leur projet jusqu’au bout de la nuit, les démons de minuit.

Voilà que le soleil se lève à nouveau sur l’autre continent et réchauffe les scouts qui ont alors passé une nuit froide sous leur bivouac de fortune. Et de fortune, ils n’en ont guère. Et la guerre, c’est pas bien.

Tous prennent alors la direction du Head Quarter, Houston HQ. Là, ils se rassemblent auprès de milliers d’autres scouts venus de tous horizons. Ils marchent à travers le désert depuis Las Vegas, reviennent de très loin depuis Washington DC (et c’est loin Washington… d’ici), parcoururent monts et vaux depuis Hollywood et Los-Angeles et battent le pavé de manière inversément proportionnelle à la distance à parcourir depuis New York.

And now… Ladies and Gentlemen… The Show must go on !

La cérémonie qui couronnera les lauréats du Gamelle Trophy American Version peut enfin commencer. Des collègues d’Oprah ont été dépêchés à Arlon pour offrir un spectace haut en couleur. Un jury de professionnels encadre la cérémonie, et Maître Serge Moya veille à la bonne distribution des enveloppes et des prix. Pendant plus d’une heure, le show tient en haleine toute l’assemblée. Notons encore le featuring de Gros Corps Malade et du Grand Malade pour un slam d’antologie, le Slamerican Dream !

Sous un soleil brillant de mille feux, les hot-dogs sont servis avant de reprendre les cars et de retourner vers l’Europe.

That’s all folks !